Que pensent les personnes vivant en Suisse de la culture du bâti ? Qu’est-ce qui leur plaît, les dérange et où souhaitent-ils intervenir ?
Pour répondre à ce type de questions, l’Office fédéral de la culture (OFC) réalise régulièrement des enquêtes représentatives.
La culture du bâti pour tous ?
Enquête sur la culture du bâti (2018)
En vue de l’élaboration de la stratégie interdépartementale de la Confédération pour encourager la culture du bâti contemporaine, l'OFC a réalisé une enquête représentative sur le thème de la culture du bâti.
1000 personnes vivant en Suisse ont été interrogées sur le thème de la culture du bâti. Elles ont exprimé leur avis sur leurs situations de logement préférées, sur l’importance de la culture du bâti dans leur vie quotidienne, sur leur implication dans les activités touchant à la construction et sur leur conscience individuelle de la qualité en matière de culture du bâti. L’enquête visait tout spécialement à déterminer l’importance que revêt la qualité dans le domaine de la culture du bâti pour les différents groupes de populations considérés.
Les monuments sont constitutifs de l’histoire de la Suisse et du sentiment d’appartenance à un lieu
Enquête sur « Heimat » – identité – monument historique (juillet 2015)
Environ trois quarts des Suisses considèrent que les monuments historiques contribuent à forger l’attachement au lieu auquel ils se sentent appartenir. C’est ce que confirme une enquête représentative réalisée en 2015 sur mandat de l’OFC. Le point du questionnaire qui recueille la plus grande adhésion est celui ayant trait à l’importance sociale des monuments et au fait que ceux-ci incarnent l’histoire d’un pays ou d’un lieu. Plus de 90 % des personnes interrogées n’apprécieraient pas que le monument du lieu auquel elles sont attachées soit détruit.
Le patrimoine bâti a la cote
Enquête sur l’importance du patrimoine en Suisse (juillet 2014)
Le patrimoine bâti et sa conservation jouissent de beaucoup de considération dans notre pays et revêtent une grande importance aux yeux de 95 % de la population suisse. C’est ce qui ressort d’une enquête représentative réalisée en 2014 sur mandat de l’OFC.